Expo : Viens remonter l'horloge du temps

La Maison des Arts Solange-Baudoux présente les œuvres du peintre Edouard Prulhière dans les galeries du rez de chaussée à partir du 19 mai. Cette nouvelle exposition s’annonce comme une véritable respiration artistique après six mois de fermeture au public. Une excellente occasion pour découvrir les œuvres de l’artiste invité. Présentation: Expérimental, le travail d’Edouard Prulhière explore les conventions de la peinture, ses relations à l'espace et ses conditions de monstration, mais aussi les différentes modalités d’apparition de l’image. Depuis quelques années, l’artiste fait désormais dialoguer peinture et photographie à travers différents procédés d’occultation et de déconstruction d’images sérigraphiées. Monkey & Doll, Hangover in Space Slot participe de cette recherche. Si la sérigraphie est au cœur de ce projet, c’est parce qu’elle se situe au croisement de la photographie et de la peinture : d’une part, parce qu’un écran de sérigraphie s’apparente à une matrice proche d’un négatif ; d’autre part, parce que l’encre déposée sur le support choisi se rapproche de l’application de pigments colorés sur une toile. Une manière pour l’artiste de questionner l’assimilation de la peinture au régime des images, mais aussi de poursuivre une pratique résolument « impure », affranchie des codes et des frontières entre les disciplines. Ouverture exceptionnelle le Dimanche 23 Mai! #evreuxnormandie #maisondesarts

A l'occasion de l'exposition au Comptoir des Loisirs présenté par DAG - Frédéric Grimaud - Rémy Brument-Varly Artiste Plasticien - Auteur Photographe - Ecrivain Editeur Peintures / Dessins / Gravures / Installations / Photographies Ambiances sonores / Vidéo / Edition.

Une exposition au Comptoir des Loisirs présenté par DAG - Frédéric Grimaud - Rémy Brument-Varly Artiste Plasticien - Auteur Photographe - Ecrivain Editeur Peintures / Dessins / Gravures / Installations / Photographies Ambiances sonores / Vidéo / Edition. Cette exposition a pour but de rendre visible, par une présentation et une mise en scènes d’œuvres diverses, une pratique créative que l’on nomme depuis quelques années : « Urbex ». Mais nous avons souhaité aller plus loin en nous interrogeant sur les rapports que tout à chacun peut entretenir avec sa propre mémoire, le temps qui passe et le maintien des identités – et ceci au travers d’un périple de « visites » d’habitats divers et dits « abandonnés ». La valeur que l’on accorde à « l’acte de transmission » nous a par exemple particulièrement frappé : transmission de l’Histoire, transmission d’une histoire (familiale) ou transmission d’histoires (d’un lieu). Ainsi, nous avons notamment fait le constat d’un « émiettement de la mémoire » comme phénomène individuel mais aussi semble-t-il, social et économique. Donc plus massif. Chacun en construira son explication car nous n’avons pas la prétention d’avoir obtenu toutes les réponses. D’autant que nous avons aussi laisser notre « rêverie » nous envahir devant des spectacles de réalités crues puisqu’il s’agit d’avoir affronté des, Vanités. Nous avons donc créé aussi des « images » plus imaginatives, intuitives ou même romantiques telle des Hubert Robert ! Nous avons tenté de deviner des savoir-être et des savoir-faire, anciens ou plus récents, pour mieux nous interroger sur l’avenir de ce propos, avec gravité autant qu’avec humour. « Paradis oubliés » est une exposition initiée il y a déjà plusieurs années traitant du thème de l’urbex. Mais nous avons souhaité aller plus loin, par diverses pratiques artistiques, en nous interrogeant sur la mémoire, le temps, les souvenirs, les traces, l’identité, le Patrimoine. La transmission est une valeur qui nous a aussi frappé : toutes ces histoires que l’on a approchées lors des visites de ces lieux abandonnés ne nous ont pas laissés insensibles. Notre rêverie nous a envahi devant des spectacles de réalités crues, tout en ayant affronté des Vanités. Nous n’avons pas la prétention d’avoir toutes les réponses mais chacun construira sa propre histoire qui résonnera peut-être avec la vôtre en découvrant la scénographie imaginée ici. Nous avons tenté de nous interroger sur l’avenir de ces propos, avec gravité autant qu’avec humour.